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 Le président colombien met les FARC au défi ...

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MessageSujet: Le président colombien met les FARC au défi ...   Le président colombien met les FARC au défi ... EmptyMer 23 Jan - 15:14

Le président colombien met les FARC au défi de choisir la paix


En visite à Paris, le président colombien, Alvaro Uribe, a rencontré, lundi 21 janvier, son homologue français Nicolas Sarkozy pour évoquer le sort des otages des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, extrême gauche), dont celui de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt. Contrariant son caractère, il s'est montré conciliant.



Alors que les FARC exigent la démilitarisation de deux municipalités, Florida et Pradera, pour discuter d'un "échange humanitaire" entre leurs otages et les guérilleros emprisonnés, M. Uribe s'est rallié à la proposition de l'Eglise catholique, qui évoque une "zone de rencontre" plus modeste.Dans un entretien accordé, lundi, au Monde, le président colombien affirme qu'il n'exclut pas que "cette zone de rencontre puisse se situer à Pradera et Florida, pourvu que soient respectées certaines conditions. A savoir : une zone rurale dépeuplée pour que la population ne soit pas menacée ou prise en otage, et qu'il n'y ait pas de caserne des forces armées ou de poste de police à évacuer". A Paris, sous la pression, il est allé plus loin et a accepté non seulement "la présence de tous les observateurs étrangers nécessaires à la sécurité et à la transparence de la réunion", mais aussi l'éventuelle participation "d'une force internationale".Le seul mot que M. Uribe ne veut pas entendre est "despeje", qu'on peut traduire par "démilitarisation", car il évoque pour lui la région du Caguan, laissée aux mains des FARC pendant trois ans de 1999 à 2002. "Je viens d'animer un conseil communautaire à Vistahermosa, située dans l'ancienne zone de despeje, confie-t-il. Les habitants m'ont rappelé les nombreuses exactions commises par les FARC, pendant qu'ils faisaient semblant de dialoguer sur la paix."Le président colombien n'a pas renoncé à battre la guérilla sur le terrain militaire. "Nous n'avons pas gagné, mais nous avons beaucoup avancé, assure-t-il. Les FARC sont aujourd'hui un groupe terroriste décadent, qui a du mal à coordonner ses troupes, comme le prouvent l'assassinat de onze élus du département du Valle del Cauca tenus en otage en juin 2007, ou le fait qu'ils aient promis de libérer Emmanuel, le fils de Clara Rojas, alors que l'enfant n'était plus entre leurs mains. Un éventuel accord humanitaire ne saurait permettre à la guérilla de recomposer ses forces."Lorsque l'ancienne assistante d'Ingrid Betancourt, Clara Rojas, et l'ancienne députée Consuelo Gonzalez de Perdomo ont été remises aux Vénézuéliens et au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), le 10 janvier, l'armée colombienne se trouvait à moins de deux kilomètres de l'endroit. Elle a respecté la suspension des opérations militaires, pour ne pas mettre en danger la mission humanitaire."Les forces militaires avancent, note M. Uribe. Lorsque nous découvrirons l'endroit où se trouvent les otages, nous préviendrons la communauté internationale." La France, comme les familles d'otages, lui demande de ne pas prendre d'initiative pouvant menacer la vie des captifs. "Tout décès des séquestré est de la responsabilité exclusive des FARC", réplique le président colombien."La guérilla ferait mieux d'abandonner le terrorisme et de revenir à la politique, lance M. Uribe. Ce que les FARC perdraient en visibilité en renonçant à la prise d'otages, elles pourraient le récupérer en misant sur la paix. Autrement, elles sont condamnées à mourir dans la jungle." Doute-t-on de sa sincérité ? "Je suis disposé à négocier la paix dès que la guérilla cessera ses actions terroristes, jure le président. Le gouvernement colombien a suspendu les ordres de prison contre quatre dirigeants de l'Armée de libération nationale (ELN, castriste) engagés dans des pourparlers de paix. Les FARC pourraient bénéficier du même traitement. La Colombie est ferme en matière de sécurité, mais généreuse lorsqu'il s'agit de favoriser la pacification du pays. Et pour ma part, je préférerais finir mon second mandat avec une paix négociée."Quant à sa rencontre avec Nicolas Sarkozy, "nos horloges sont parfaitement synchronisées", déclare-t-il. L'Elysée a, quant à lui, souhaité disposer de "marges de discussion" pour donner ses chances à une relance de la médiation européenne.

Paulo A. Paranagua
Article paru dans l'édition du 23.01.08.
Source : le monde
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