Nul hommage à Augusto Pinochet lundi matin dans la presse internationale, quasiment unanime à regretter que l'ex-président chilien, présenté comme un «dictateur sanguinaire», un «tyran», un «possédé», ait pu échapper à la justice.
Seule la presse russe officielle se montre clémente avec lui. «Il est mort sans avoir été jugé. Il est donc formellement innocent», déclare le quotidien gouvernemental russe «Rossiïskaïa Gazeta». Une déclaration nuancée par le titre «Vremia Novosteï», qui parle tout de même de «l'homme politique le plus odieux du 20e siècle