Grâce aux mesures prises dans le cadre du protocole de Montréal en 1987, la couche d'ozone se regénère progressivement, selon des chercheurs qui ont présenté un rapport à l'occasion de la Journée mondiale de la protection de la couche d'ozone célébrée ce samedi.L'Institut d'Aéronomie Spatiale de Belgique joue un rôle important dans l'enquête internationale sur l'ozone.
En 1994, l'assemblée générale de l'ONU avait décrété le 16 septembre, journée mondiale de la protection de la couche d'ozone afin de sensibiliser le monde à la protection de cette enveloppe terrestre vitale.
Le protocole de Montréal avait été signé le 16 septembre 1987 et plusieurs mesures avaient été prises pour protéger la couche d'ozone.
A l'occasion de l'édition 2006, l'ONU va présenter un rapport conduit par 250 spécialistes mondiaux de l'atmosphère. L'ozone (03) est une molécule stratosphérique qui protège la terre contre un rayonnement massif de rayons ultra-violets.
La diminution de cette couche au pôle sud avait attiré l'attention de la communauté scientifique au début des années 80. L'éjection de CFC était la cause majeure de la destruction de la couche d'ozone.
En 1987, le protocole de Montréal avait été adopté afin de réduire la destruction de cette couche d'ozone. C'est à cette époque, que l'on a décidé de retirer les gaz CFC du marché.
En 1998, le trou dans la couche d'ozone a atteint sa taille maximale de 27 millions de km2 au dessus de l'Antarctique. La réduction progressive des CFC a permis une stabilisation visible dans la croissance du trou dans la couche d'ozone.
Mais, il faudra encore attendre 50 ans pour que la situation redevienne normale